BDPJ : Prévention de la violence
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La BPDJ,  Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile

Adjudant Chef Colombier - 14/05/99
La BPDJ. Ses missions.
Les unités de BPDJ ont été créées en France depuis 1997. Celle du département de l’Oise est récente, septembre 1998.
Elles ont une vocation de prévention :
Présence dans les établissements scolaires surtout les collèges.
Présence dans les quartiers difficiles.
Relais avec les autres gendarmes.
Intervention auprès des parents (quand la justice n’a pas réussi).
Audition des mineurs victimes de moins de 10 ans.
Responsabiliser les parents avec d’autres partenaires (associations, OPAC)
L’effectif de cette brigade est de 6 gendarmes volontaires.
Délinquance
Le département de l’Oise est en tête au niveau national au point de vue délinquance :
Violences urbaines (destruction, détérioration de biens publics et privés). En 1998, 798 faits ont été enregistrés en zone gendarmerie dont 2/3 dans les quartiers sensibles. En 1999, le chiffre est actuellement de + 500 faits.
Délinquance des jeunes de moins de 20 ans.
Délinquance : en 1997 le département de l’Oise est N° 6. Chaque année 15000 crimes et délits. Les chiffres sont donnés faits constatés et enquêtes élucidées et ne reflètent pas entièrement la réalité. La délinquance des mineurs concerne 1 cas sur 2 pour les dégradations et les vols avec violence, une grosse proportion de vol à main armée, une bonne moitié de cambriolages et vols et aussi l’usage de stupéfiants.
Relation écoles gendarmerie
Il est souhaitable que le partenariat écoles / gendarmerie se développe. Actuellement la BPDJ intervient dans les établissements scolaires au sujet du racket et du recel. Elle peut aussi intervenir sur demande dans les écoles élémentaires.
On peut aussi contacter le commissariat de police (Melle GREGOIRE commissaire) et la Brigade de Mineurs.
Informations
Des comités d’environnement santé et citoyenneté CESC sont mis en place (collèges, écoles, partenaires du quartiers) : réflexion sur la toxicomanie, la sécurité, la santé.
A la rentrée 99, les aides – éducateurs des sites violence recevront une formation sur tous ces problèmes de toxicomanie et maltraitance.

Synthèse de Liliane Vautrin

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